24/05/2014

BYOD-AVAN : libérer les projets ... un peu

              Le BYOD signifie "Bring your own device". En français, cela donne le AVAN "Apportez votre appareil numérique". Il consiste à demander aux élèves d'utiliser leur propre appareil numérique en milieu scolaire dans le but d’effectuer des économies et de palier également à certains problèmes techniques dus au passage maison-école (logiciels différents, formats de fichiers non compatibles avec les logiciels utilisés en milieu scolaire ...).

                 Je l'ai testé avec des 3°DP3h sur un projet de découverte des métiers du centre-ville de Toulouse.
Contexte : une sortie scolaire à Toulouse durant une journée entière ; le matin découverte d'Airbus et l'après-midi, le centre-ville de Toulouse.
L'après-midi dans un centre-ville était l'occasion de confronter les élèves de DP3h aux professionnels qu'ils côtoient sans jamais se poser de questions sur leur métier, leurs conditions de travail ... Nous voulions, avec l'enseignante responsable de l'option Découverte Professionnelle, que les élèves interviewent des personnes sur leur lieu de travail, en autonomie. Comme nous n'avions pas le matériel nécessaire, nous avons proposé aux élèves d'"apporter leur appareil numérique", c'est à dire leur téléphone portable pour enregistrer les voix et faire des photographies.
Si le BYOD a permis de libérer le projet de certaines contraintes, il l'a également compliqué.

Séquence :  5 séances de 1h30
Objectifs du projet :
  • être capable de s'engager physiquement dans un projet : entrer dans un lieu étranger, tendre un micro, photographier, s'adresser à quelqu'un qu'on ne connaît pas, se confronter à des refus)
  • être acteur du respect du droit à l'image (et à la voix) : être celui qui demande l'autorisation de prendre une photo et d'enregistrer la voix
  • savoir réaliser une interview audio et des prises de vue en autonomie : document de collecte sonore et visuel
  • découvrir qu'un outil personnel peut servir à autre chose qu'à son usage quotidien (BYOD / AVAN)
  • savoir établir une stratégie pour extraire les photos et sons de son téléphone portable : câble USB, bluetooth, MMS, mail, via son ordinateur-clé USB
  • apprendre à utiliser un logiciel de montage audiovisuel en utilisant son intuition : Movie Maker

Séance 1 : Repérage au CDI (le collège est à 1h de Toulouse. Les élèves ne connaissent pas Toulouse par cœur)
Les élèves (par groupe de travail) utilisent google Maps et google Street View pour repérer les deux rues proposées (rue St Rome et Rue Alsace Lorraine) ainsi que les commerces, enseignes ...présents dans les rues. Google Maps indique les enseignes.
Les élèves sélectionnent au moins 3 adresses afin de palier à un éventuel refus.
Ils préparent les questions à poser aux professionnels qu'ils vont rencontrer.

Séance 2 : Prises de sons et prises de vues lors de la visite de Toulouse
En autonomie, les élèves se rendent aux enseignes sélectionnées précédemment pour effectuer une interview d'un/une salarié(e) et prendre des photos de l'endroit. Tout ceci se fait dans le respect du droit à l'image (et de la voix) car les élèves demandent aux personnes l'autorisation écrite (prévue sur papier) d'enregistrer la voix et de prendre des photos dans l'objectif éventuel de publier leurs productions sur le Web.
Les interviews et photos se font via leur appareil mobile (BYOD-AVAN).
Dans le bus : récupération des photos et sons sur mon propre smartphone via bluetooth ou mail ou MMS.

Séance 3, 4 et 5  : dérushage 30'
Les élèves écoutent leurs sons, regardent leurs photos et sélectionnent uniquement ce dont ils auront besoin au moment du montage. Leurs enregistrements ont été placés dans un atelier du réseau pédagogique auquel ils ont accès.
et montage (3h)
Utilisation du logiciel portable Movie Maker : il s'installe sans avoir besoin des droits administrateur réseau. Il suffit de l'installer (seul, sans aucun mot de passe) via un atelier du réseau pédagogique et tous les élèves de cet atelier peuvent ensuite l'utiliser de n'importe quel poste du collège.
Les élèves effectuent le montage sons et images en autonomie, après une (très) courte présentation du fonctionnement du logiciel. Les élèves doivent essayer de "bidouiller", "triturer" ... pour l'utiliser. En résumé, ils doivent utiliser leur intuition. (Conseil donné par André Tricot lors d'une formation "favoriser les apprentissages des élèves" extrêmement enrichissante)
D'eux-mêmes, ils ont eu l'idée d'aller chercher des musiques (Créative Commons, idée soufflée par moi-même) pour le générique de début et de fin de leur production audiovisuelle.

Séance 6 :  projection
On projette les films pour les noter.
L'évaluation  porte sur :
  • Leur production est enregistrée dans un dossier commun (Atelier) et non pas dans un autre dossier
  • Les images et les sons sont de qualité suffisante pour comprendre
  • La production est intéressante et rythmée
  • Il y a une musique CC avec sa source référencée
  • Il y a un générique de début et de fin
  • Les interviews permettent de présenter les métiers de façon complète (présentation, formation, carrière)


 Compétences info-documentaires :
  • rechercher des informations via Google Maps et Street View
  • document de collecte : collecter des informations "diffusée en temps réelle" sonores et visuelles
  • sélectionner les informations intéressantes (dérushage)
  • organiser les informations (montage images et sons)
  • référencer les sources (source de la musique CC, source de l'information diffusée soit les élèves eux-mêmes indiquées dans le générique)
  • créer une production audio-visuelle répondant à une consigne donnée

Bilan ?
Le projet les a motivés. Les élèves se sont physiquement investis puisqu'ils sont entrés dans les magasins / pharmacie / bijouterie ... et ont interviewé des gens qu'ils ne connaissaient pas.
Les élèves ont organisé les photos lors du montage mais n'ont pas réellement organisé les informations sonores, gardant la linéarité des propos enregistrés.
Je souhaitais créer une chaîne Youtube pour y publier les productions des élèves. Je ne l'ai pas fait car la qualité image-son n'est pas suffisante à mon sens pour mettre en valeur le travail des élèves.

BYOD : les élèves ne savent pas se servirent de leur appareil: ils savent enregistrer du son, prendre des photos mais ne savent pas les exporter vers un autre appareil.
Les sons enregistrés par les smartphones et Ipads nécessitent d'être convertis pour être montés via le logiciel Movie Maker (online convert) car les formats des sons et photos sont différents de ceux utilisés habituellement par les logiciels sur pc.
La qualité image et son est médiocre : le micro du téléphone portable est omnidirectionnel et prend tous les sons environnants. Les élèves sont à ... 2 mètres des gens qu'ils interviewent et certaines voix ont paru lointaines. Quant aux photos ... elles sont d'assez bonne qualité pour montrer mais pas plus. Elles sont nettes sur le petit écran du smartphone-Ipad mais floues dès qu'on passe sur un grand écran d'ordinateur.

Ainsi, le BYOD (dans ce projet) se heurte à ce à quoi il est censé palier :
  • problème des formats de fichier incompatibles avec les logiciels du collège, 
  • mauvaise qualité des sons et images pour une utilisation autre que le divertissement
  • utilisation d'outils technologiques qu'ils ne maîtrisent pas (je maîtrise mieux qu'eux !) 
  • fracture sociale des élèves mise en évidence : il y a ceux qui ont le dernier Ipad ou smartphone, la mini caméra pour sport extrême à plusieurs centaines d'euros (dont les vidéos sont inexploitables car les fichiers sont trop lourds pour être convertis en ligne, et les photos en grand angle sont affreuses avec une distorsion de l'image) ... et il y a ceux qui ont les téléphones portables plus classiques et dont les sons et photos sont de très mauvaises qualité.
Pour aller plus loin avec le BYOD - AVAN
Document de collecte : Quand la lecture devient écriture  de Marion Carbillet

29/04/2014

La radio, entre liberté et adaptabilité

Le Web engloutit les outils et les travaux effectués avec. Voici le travail effectué via Storify.


La radio, entre liberté et adaptabilité

  1. Aline Bousquet, fait le 30 avril 2014. Mis à jour le 05/06/2016
  2. 1. L'HISTOIRE DE LA RADIO

  3. Pour comprendre un média, il faut d'abord se plonger dans son histoire. La radio ou radiodiffusion telle que nous la connaissons aujourd'hui, n'existe que depuis 1981. La radio n'a pas toujours été un média libre, diffusant de la musique et du divertissement. Elle trouve son origine dans le télégraphe, a joué un rôle important de propagande pendant la 1ère Guerre Mondiale, ce qui lui a valu la méfiance des gouvernements successifs, jusqu'en 1981.
  4. Quelques ressources sur l'histoire de la radio

  5. Un livre : "Histoire de la radio, ouvrez grand vos oreilles" a été édité par le CNAM en 2012 à cette occasion.
    Deux diaporamas passionnants sur l'histoire de la radio sont proposés par le CLEMI de Bordeaux, réalisés par Jean-Michel Cheval : des origines à la seconde guerre mondialede la Seconde Guerre Mondiale au Futur
  6. 1.1 La radio : une invention sous contrôle

  7. La télégraphie est à l'origine de la radiodiffusion.
    Ci-dessous, une photo de Guglielmo Marconi, ingénieur italien, Inventeur de la radiotélégraphiePh. Coll. Archives Larousse
  8. 1ère radio = station de la Tour Eiffel (1920) qui émet régulièrement
  9. Le réseau public de la TSF (télégraphie sans fil) a été mis en place durant la 1ère WW
    Les gouvernements sont frileux devant ce nouveau média qui est un outil de propagande . La radiotélégraphie est d'ailleurs mentionnée dans le Traité de Versailles de 1919
    Article 284.
    Dès la mise en vigueur du présent traité, les hautes parties contractantes appliqueront de nouveau, en tant qu'elle les concerne, la Convention radio-télégraphique internationale du 5 juillet 1912, sous condition de l'application par l'Allemagne des règles provisoires, qui lui seront indiquées par les puissances alliées et associées. 
    Si, dans les cinq années qui suivront la mise en vigueur du présent traité, une nouvelle convention réglant les relations radiotélégraphiques internationales vient à être conclue en remplacement de la convention du 5 juillet 1912, cette nouvelle convention liera l'Allemagne, même au cas où celle-ci aurait refusé soit de participer à l'élaboration de la convention, soit d'y souscrire. 
    Cette nouvelle convention remplacera également lesrègles provisoires en vigueur.
  10. ·
    IL Y A 4 ANNÉE
  11. La Radiotéléphonie dépend des PTT (l'administration est responsable des Postes,Télégraphes et Téléphones)
    X radios régionales privées se créent sans autorisation (comme radio Lyon, radio Toulouse…)
    1928 = 14 privées / 11 publiques / 2 diffusions nationales = radio Tour Eiffel (publique) et radio Paris (privée)
    1931 = création de radio Luxembourg (RTL)
    1943 = création de RMC par les Allemands à Monaco

    Aucun satut n'est adopté pour la radio avant 1981 car la gauche est pour le monopole d’Etat tandis que la droite est pour un régime libéral; la bataille est donc permanente.
    1945 = le réseau privé est interdit
    1955 = Création de Europe 1 (dans la Sarre alors française)
    Dans les années 50 : 3 stations publiques constituent l'univers sonore de la France
    - 1 station nationale
    - 1 station parisienne
    - Paris Inter

    1959 = le parlement vote un statut pour la radiotélévision en instituant officiellement le monopole d’État de laradiodiffusion
    1960 : plus d'auditeurs radio que de téléspectateurs télé
    1964 : création de l'ORTF
  12. 1974 : ORTF devient
    - Radio France
    - TF1
    - Antenne 2
    - FR3
    - TDF
    - SFP
    - INA
  13. 77 à 81 : créations de « radios libres » .... en tout illégalité : les radios pirates ! L'une d'entre elles, Radio Caroline (anglaise et commerciale), était installée sur un bateau dans la Mer du Nord et était écoutée par la jeunesse française du Nord de la France.
  14. Les fréquences des radios pirates étaient brouillées par la police, le matériel était saisi et le personnel arrêté. C'était il n'y a pas si longtemps.
  15. Radio pirate mode d'emploi (1977) - Archive vidéo INA
  16. 1.2 La radio, un média libre depuis 1981

  17. Nov 1981 = elles peuvent obtenir une« dérogation précaire et révocable » au monopole
    Loi 29/07/1982 = autorisation en vertu duprincipe selon lequel « la communication audiovisuelle est libre ».
    Les radios libres deviennent des radios associatives, la vente de publicité est interdite et 81% du programme doit être créé dans les studios.
    1982 : Création de la Haute Autorité de la communicationAudiovisuelle
  18. 01/08/1984 = la loi autorise le financement des radios par la pub ...débordement assuré !
    1984 = création de NRJ
    Fin 1985 = 1486 fréquences et 3500 dossiers de radios
    1986 = les réseaux peuvent être créés, ce qui constitue une concurrence déloyale pour les radios locales et associatives
    1988 : création du CSA qui a un rôle de régulateur : il fait coexister les radios associatives et privées en créant des catégories de radio afin de permettre le maintien de l'équilibre du paysage radiophonique lors des d’appels à candidatures FM. Le CSA a stimulé la création des radios de catégorie A (associative).
  19. 90’ = arrivée du numérique.
  20. Les radios s'informatisent et diffusent par ordinateur. Elles peuvent programmer les musiques sur plusieurs jours grâce à des logiciels de diffusion. Elles peuvent enregistrer, monter et programmer des émissions en voice track et PAD ("prêt à diffuser" = les émissions sont enregistrées et diffusées comme si c'était du direct), monter des interviews sur ordinateur et ranger définitivement les Revox et scotch et bandes magnétiques et crayons gras. Les radios A voient leurs conditions de travail s'améliorer grâce au numérique : elles peuvent faire de la qualité avec peu de moyen, comme les autres radios.
  21. 1.3 Arrivée du Web : la radio s'adapte

  22. Les radios se mettent en scène sur le Web et diffusent en streaming. Jusqu'ici identifiée par un territoire, les stations de radio peuvent s'écouter partout dans le monde grâce à son ordinateur. Jusqu'ici média sonore et invisible, la radio se montre et devient également site Web, textes, images fixes et images animées. On peut voir ses animateurs, voir les studios, tout ce qui est "hors-champ" et comprendre le fonctionnement du média de l'intérieur.
    2004 : l'arrivée des Podcasts permettent aux auditeurs de passer d'une écoute linéaire à une écoute "quand je veux et où je veux" avec la possibilité de stocker les émissions sur ordinateur puis sur lecteur MP3, smartphone et aujourd'hui tablette tactile.
    2006 : la création de Youtube transforme le média radio en transmédia. Les radios se montrent, se filment via leurs animateurs et journalistes avec des webcams et publient les films via leur chaîne Youtube comme NRJ, Fun Radio avec Bruno dans ta radioEurope 1....
    Aujourd'hui, les radios ont leur compte twitter comme @radiofrance , @RTLFrance ... leur page Facebook comme Skyrock qui a aussi créé sa plateforme de blog (skyblog) ... un compte Instagram comme Europe1 . Les radios communiquent via tous les médias numériques afin de toucher le plus possibles d'éventuels auditeurs, notamment les jeunes. Elles se sont "plateformisées", en concurrence avec Youtube et les applications de Webradios.
    Aujourd'hui, on parle également de Webradio : radio diffusant sur le Web en streaming (flux continu), avec (ou non) une convention avec le CSA et payant des droits d'auteur à la SACEM.
    Les radios ont leur régie publicitaire, vendent de l'espace pub mais aussi des produits (concerts, émissions spéciales ...) et des prestations.
  23. 1.4 La radio en 2016 : un média toujours présent dans les pratiques culturelles des jeunes

  24. La radio est un média très écouté et loin d'être à la marge des pratiques culturelles des jeunes.
    En effet, les radios se sont adaptées aux évolutions de la société, à l'arrivée du numérique et d'Internet et restent toujours un média populaire du XXIème siècle comme le prouvent les médiamétries.
    Rappel du Panel radio 2013-2014 :
    Sur une période de 3 semaines complètes, 93,5% des personnes âgées de 13 ans et plus ont écouté au moins une fois la radio. En moyenne, elles écoutent la radio 15,9 jours sur 21 jours, quelle que soit la durée de cette écoute.
  25. Panel radio 2015-2016 : Sur une période de 3 semaines complètes, 93,9% des personnes âgées de 13 ans et plus ont écouté au moins une fois la radio. En moyenne, elles écoutent la radio 15,9 jours sur 21 jours, quelle que soit la durée de cette écoute.
  26. 126 000 Radio / Global Radio - Vague janvier-mars 2016 publié le 18/05/2016
    "Chaque jour, plus de 6 millions de personnes écoutent la radio sur les supports multimédia
    Plus de 8 Français sur 10 âgés de 13 ans et plus écoutent quotidiennement la radio. Cette audience, mesurée dans l’étude 126 000 Radio, prend en compte tous les supports d’écoute du public, aussi bien ceux dédiés à la radio que les équipements digitaux.
    La 126 000 Radio approfondit dans son module Global Radio les comportements d’écoute numérique : elle révèle que 12% des Français de 13 ans et plus, soit 6,4 millions de personnes, écoutent chaque jour la radio sur un support digital. Et pour les 13-19 ans - les plus en affinité avec le multimédia - cette proportion s’élève à 27% en janvier-mars 2016.
    Le téléphone mobile occupe la première place des supports numériques utilisés pour écouter la radio avec plus de 3,1 millions d’adeptes chaque jour. Viennent ensuite l’ordinateur (1,7 million), la télévision (1,2 million), la tablette (586 000) et le baladeur (238 000).
    L’utilisation des supports digitaux permet de prolonger et de multiplier les occasions d’écouter la radio, notamment en mobilité. Ainsi, le pic d’audience de la radio sur les supports multimédia est plus tardif que sur les postes traditionnels : il se situe à 10 heures (versus 8 heures).
    Les supports multimédia représentent 11,7% du volume total d’écoute de la radio, qui prend en compte le nombre d’auditeurs et le temps qu’ils consacrent à la radio chaque jour."
  27. 2. LA RADIO, UN ESPACE SONORE

  28. Quand on parle radio, on parle "paysage" et "désert" car une radio diffuse sur une "zone d'écoute". En FM, elle est associée à un territoire, une région, un département, une culture, une ville en particulier, voire même un accent.
  29. 2.1 Le paysage radiophonique

  30. 2.2 La station de radio

  31. La radio, c'est aussi la station de radio, un lieu où travaillent des professionnels. Ils n'improvisent pas et ne peuvent pas dire ce qu'ils veulent à l'antenne. Tout est prévu, mis en scène, écrit.
  32. Thomas Sotto : une minute avant le direct sur Europe 1
  33. Visite Radio France
  34. Dans les coulisses des matinales de radio: Virgin Radio
  35. 2.3 Les mots de la radio

  36. La radio, c'est aussi un vocabulaire, des "outils" propres à ce média.
  37. Quand on parle radio, on parle aussi écriture. Écrire pour parler, c'est lire pour dire ...
  38. 2.4 La radio, des ambiances et des couleurs

  39. La radio, c'est aussi une couleur, une identité, une ambiance créées par l'habillage antenne : des sons, des bruits, des éléments verbaux, du montage ... c'est de l'art audio ! L'habillage antenne permet d'identifier la radio par quelques notes ou par une voix particulière, des tapis, jingles, liners, génériques, auto-promos, top horaires ... le tout doit être "easy listening".
  40. La musique est aujourd'hui une affaire de statistiques et de stratégies. Les logiciels permettent de créer une programmation au plus près des attentes des auditeurs, au risque que les radios ne soient plus des révélateurs de talents.
  41. 4. LA RADIO S'ECOUTE TOUJOURS PAR LES OREILLES

  42. Enfin, quoi qu'on en dise et quelle que soit l'innovation technologique ou numérique du moment, la radio s'écoute toujours par les oreilles.