31/03/2013

Projet radio 6°, séance 5 : reformuler pour lire à voix haute

                 Cette séance aurait pu être dans la séance 4 si celle-ci avait pu durer 2 heures. La séance 4 commence avec les fiches-outils sur le travail de la voix du journaliste et l'écriture pour l'oral, puis se finit par le début de la réécriture des articles.
La séance suivante (la 5), les élèves finissent de réécrire leur article pour l'oral (phrases courtes, mise en page aérée et sans police illisible) pour s'entraîner ensuite à lire à voix haute.


Retravailler un texte pour l'oral : reformuler, modifier, se l'approprier
          Les élèves doivent vérifier que leurs phrases ne sont pas trop longues. De ce fait, ils remarquent toutes leurs erreurs : répétitions de mots, dates aberrantes (un artiste mort avant d'être né), phrases sans verbe ou qui ne veulent rien dire, phrases copiées-collées qu'ils ne comprennent pas.
L'oral nécessite des phrases. 
  • Premier étonnement des élèves : supprimer les illustrations. 
  • Deuxième étonnement :  transformer en phrases des mots juxtaposés, transformer en mots certaines ponctuations comme ":" et "; " (exemple = "Antoine de St Exupéry : ses oeuvres" peuvent devenir "Antoine de St Exupéry a écrit ....") 
  • Troisième étonnement : le copier-coller ne passe pas !  Ils ne comprennent pas ce qu'ils lisent, se rendent compte qu'ils n'ont copié qu'une partie qui n'a aucun sens sans l'autre partie. La reformulation est indispensable ... et ils en prennent conscience.

Rédaction de l'introduction et de la conclusion
          Après le travail sur le texte, je leur demande de rédiger une introduction simple et une conclusion très courte (la signature de l'information). Leur article écrit est en fait une production très scolaire avec une présentation type demandée par tous les enseignants : prénom, nom, classe, titre de leur sujet de recherche puis texte présentant les résultats de la recherche avec citation des sources, et, pour certains sujets, illustration.




La signature de l'information communiquée permet de placer les élèves en tant que sources de l'information qui sera diffusée via le média radio (source au sens journalistique du terme). (Dans cette séance, je ne rentre pas dans les détails car ils sont en 6° mais cela peut permettre, pour des élèves plus âgés, de comprendre que toute information a une source, et qu'eux-mêmes deviennent sources à partir du moment où ils communiquent l'information via un média).
Signature = les sources de l'information et la station qui diffuse l'information
"C'était B et A, pour radio XYZ"
"La signature d’une information désigne le nom de la source (auteur) de l’information qui nous est donnée à lire, à écouter ou à regarder, les membres de l’équipe des personnes, parfois nombreuses, qui ont participé à sa diffusion et l’entreprise médiatique qui la diffuse." *

Ce travail écrit est une phase importante avant la lecture à voix haute. Retravailler, reformuler, modifier, réfléchir sur les mots, le sens permet au élèves de s'approprier le texte.

Des conseils pour lire à voix haute
        Lorsque tout le monde a fini, la fiche-outil "Je sais lire à voix haute" est distribuée. Il s'agit de la formalisation de tout ce qui a été vu en séance 4 sur le travail de la voix de la journaliste de France Inter.
Je demande aux élèves de lire le document à voix haute mais sans que ce soit une lecture scolaire : ne pas baisser la voix à chaque point mais uniquement au dernier point du paragraphe, mettre le ton ... Je lis pour leur faire écouter un exemple, ça les amuse ... et ça les entraîne sans qu'ils ne s'en rendent compte. Hier (hier par rapport à aujourd'hui où j'écris ces mots qui sera peut-être 3 jours après ...), une élève a lu la partie "articulation" avec une voix digne de la SNCF. Cette élève est pourtant dans un groupe de soutien en français à cause de ses problèmes de compréhension et de lecture. Cela a ensoleillé ma journée.

Le verso de la fiche liste les items du socle commun que je vais évaluer lorsque j'écouterai avec eux le résultat final des podcasts.
Entraînement
          Ensuite, les élèves se mettent par groupe de travail (2 élèves en moyenne) dans tous les coins du CDI pour s'entraîner. Chaque élève a l'article modifié pour l'oral sous les yeux. Ils doivent se partager la lecture, souligner au crayon à papier les mots importants à accentuer (en référence à la séance 4 sur l'accentuation des mots). Je passe d'un groupe à l'autre pour les écouter. Je fais marquer la ponctuation orale pour les élèves qui ont du mal à respecter la ponctuation écrite.
Les textes sont courts pour que l'exercice soit efficace. Je trouve qu'un texte de 10 lignes est trop long : trop long pour s'entraîner, trop long pour corriger efficacement toutes les erreurs, trop long pour enregistrer, trop long pour écouter. Les élèves se lassent.
Le travail de préparation est donc assez rapide.
Je leur donne le "truc" pour articuler : le crayon en travers de la bouche pour forcer sur les muscles des joues liés à l'articulation (dont le fameux zygomatique).


Bilan ?
         Cette séance est laborieuse à démarrer. Je dois rappeler ce qu'on a fait la séance précédente, il y a deux semaines soit 50 heures de cours avant. Dans l'idéal, cette séance aurait du être réalisée en continuité avec la précédente. Je dois ré-expliquer pourquoi il faut faire des phrases courtes, pourquoi il faut retravailler les textes, enlever les images, faire des phrases là où il n'y a que des juxtapositions de mots  
Supprimer l'image leur est difficile ... on leur a demandé d'en mettre une et voilà que maintenant, je leur demande de la supprimer !  Je les rassure en leur faisant enregistrer le texte pour l'oral sous un autre nom (nom2.odt). Ainsi, ils savent que leur travail pour les enseignants est toujours intact. Les articles ont été donnés aux enseignants concernés et vont être soit notés, soit évalués via le socle commun.
Une fois que les élèves sont rassurés, la réécriture commence véritablement.


* Pour aller plus loin sur la notion de source et de producteur de l'information, ce dossier du Centre de Ressources en Éducation aux Médias du Québec, CREM.


23/03/2013

Semaine de la Presse et des Médias : découvrir des médias l'air de rien

          Pour le Printemps des Poètes, j'ai diffusé des podcasts de poésies lues à voix haute. Certes, l'ambiance sonore du CDI a été assez anarchique pendant les pauses méridiennes mais certaines élèves ont écouté, d'autres ont été amusés. Je ne dirai pas que cela a été un succès incroyable mais juste l'occasion de mettre un peu de sons, de poésies et de culture dans un lieu où le silence, normalement, fait partie du règlement intérieur. chhhhuuuuuuuuut !

               Du coup, j'ai envie de refaire l'expérience avec la Semaine de la Presse et des Médias.
Durant la pause méridienne de la semaine (25 au 29 mars), je vais diffuser des chroniques et journaux radios en streaming ou en podcast provenant de radios hertziennes et de webradios. Je pense projeter avec le vidéoprojecteur le site web des radios sélectionnées, afin de montrer, l'air de rien, que les radios hertziennes sont aussi en ligne et qu'il existe des webradios, soit autre chose que youtube ! Je diffuserai aussi des vidéocasts de journaux TV. J'ai décidé que ce serait selon mon humeur, sans aucune programmation à l'avance, juste des "airs de rien".

         L'air de rien, cela pourrait les attirer car ce n'est pas dans mon habitude de faire autant de bruit au CDI. Avec un peu de chance, il fera beau et je pourrai, l'air de rien, laisser la porte ouverte sur la cour de récréation, histoire d'attirer les élèves ... l'air de rien.
          L'air de rien, cela pourrait aussi, peut-être, les éduquer : ils découvriront des radios qu'ils n'écoutent jamais ou très rarement (France Infos, RTL, Europe 1, RMC ou France Inter ...) , des flashs infos radios et journaux TV (TF1, France 2 / 3/ 4/ 5/ Ô, Arte , M6 ... )  qui ne les intéressent certainement pas beaucoup d'habitude. Ils entendront et verront des sujets d'actualité, des traitements de l'information différents avec ou sans reportages, avec ou sans interviews, avec ou sans plusieurs journalistes, avec ou sans mise en scène, avec ou sans habillage antenne... Ils apprendront (par l’observation de l'image projetée sur l'écran) que ces médias sont sur le web, qu'ils ont des sites, qu'on peut les écouter et les regarder en direct ou en différé (podcasts et vidéocasts). Ils comprendront (j'espère) que les médias traditionnels se sont adaptés, ils ont changé de support et ont développé de nouvelles activités pour survivre à l'arrivée du web.  
“Tous les médias, quels qu'ils soient, ont dépassé leur cœur d'activité d'origine” Joël Ronez


En résumé, le "l'air de rien" est l'art d'être optimiste.

           Du "l'air de rien", tout le monde en fait dans toutes les disciplines. Afficher, exposer, montrer ... en classe, au CDI, dans l'espace "exposition" des établissements. Or, je crois que le "l'air de rien" (qui est considéré comme une animation du CDI parce qu'on nous l'a enseigné comme tel) est avant tout une pratique pédagogique.
Qu'est ce que la pédagogie ?  "Toute activité déployée par une personne pour développer des apprentissages précis chez autrui".
Qu'est ce qu'un pédagogue ?   "Un praticien qui se préoccupe d'abord de l'efficacité de son action. C'est un homme de terrain, et à ce titre, il résoud en permanence des problèmes concrets d'enseignement/apprentissage. La source principale de son "intuition pédagogique" reste l'action et l'expérimentation, dont il tire validation et encouragement." *

Certes, il n'y a pas de mise en scène comme dans une séance : pas d'appel des élèves présents, pas de présentation des objectifs visés, pas d'organisation ni de progression visibles des apprentissages, pas d'évaluation de l'élève, pas d'obligation à apprendre pour l'élève, et d'ailleurs pas de professeur ni d'élèves.  Bien sûr, l'impact est moindre que lors d'une séance. 
Le "l'air de rien", c'est avant tout considérer les élèves présents comme des futurs citoyens. C'est un moyen de leur faire découvrir un peu de culture humaniste de façon informelle, avec du plaisir, et la liberté pour eux, de l'accepter ou pas, de se l'approprier ou pas. C'est également un moyen détourné de leur faire acquérir des connaissances. Quant nous faisons du "l'air de rien", nous avons toujours des objectifs pédagogiques, nous évaluons si ces objectifs ont été atteints en fonction du nombre de personnes présentes, de leurs réactions, de leurs questions, du nombre d'ouvrages empruntés ... Chaque "l'air de rien" répond également a des enjeux liés au devenir de ces futurs citoyens que nous avons face à nous.


          Pour en revenir à la semaine de la presse et des médias, j'ai créé un scoop.it de webradios et portails de podcasts au cas où j'aurai besoin de podcasts et de sites de webradios. Cela a été le cas pour la séance 4 du projet radio en 6° . J'ai perdu du temps à aller de site en site pour chercher un podcast court dont le sujet était accessible aux élèves. Il me manquait un outil pour gagner du temps dans mes recherches. Je l'ai créé même s'il ne me satisfait pas totalement. L'idéal serait d'avoir les podcasts en fonction de leur durée, avec ou sans habillage antenne, avec ou sans le ton journalistique, avec ou sans reportage, avec ou sans interview, avec ou sans plusieurs voix ... et selon les thématiques abordées.


     Un dernier point, j'ai beau réfléchir à un terme plus scientifique, je ne vois pas autre chose que "l'air de rien"..."ni vu ni connu",  "l'air innocent" ...?  Peut-être que quelqu'un aurait un meilleur terme ?

*Ces deux définitions proviennent de Pédagogie : dictionnaire des concepts clés de Françoise Raynal et Alain Rieunier (EST Editeur, 2007)

16/03/2013

Printemps des poètes : podcast, bazar ... mais ça marche.

          C'est le Printemps des Poètes jusqu'au 22 mars 2013. Motivée, je décide de proposer des recueils illustrés de poèmes aux élèves, j'affiche un peu partout dans le CDI des poèmes... et je me lance dans la diffusion de podcasts de poèmes le midi, lorsque le CDI est ouvert en accès libre. Le thème étant "les voix du poème".
Je suis trèèèèèès motivée.
Sauf que ... c'est un moment trèèèèèès bruyant car les élèves viennent et repartent, parlent un peu fort, le CDI donne sur la récréation qui est le lieu de défoulement physique et auditif.
Sauf que ... le climat joue beaucoup sur l'intérêt des élèves pour la culture et la littérature, comme le dessine si bien Gribouilles de Doc. Or, pour cette première semaine de la poésie, il a fait très froid. Les élèves ont été pris de frénésie de lecture et de culture. Le CDI a été bondé tous les midis de la semaine.

Je suis tenace. Lundi, j'ai positionné mes enceintes vers l'espace lecture et j'ai diffusé des poèmes via mon ordinateur
  • Sauf que : un poème dure 1 à 2'. Or, l'accès libre du midi dure ...45'. Je vous laisse faire le calcul du nombre de poèmes à diffuser et donc du nombre de clics à faire et donc de tout ce que je n'ai pas pu faire d'autre !
  • Sauf que : qui dit élèves soudain passionnés par la lecture dit aussi envie d'échanger (je suis dans ma phase "candide") et que des élèves qui échangent sur Proust, ça fait du bruit, ajouté aux poèmes audio ...
  • Sauf que : j'ai sélectionné 2 sites de podcasts du pinterest "3L", tableau "j'écoute donc je lis" vive voix et littérature audio. Les voix sont souvent des voix d'homme  (les voix graves ont du mal à s'entendre au milieu du brouhaha des élèves) et les poèmes ne sont pas tous très gais ...
  • Sauf que : si je mets les poèmes forts, les élèves parlent plus fort. Si je mets le poème bas, ben, personne n'entend.

Mardi : nouvelle stratégie. Je positionne 4 poufs cubes devant mes enceintes afin de faire un espace dédié à la poésie audio et j'attends, je scrute, tel un pêcheur face à son bouchon au ras de l'eau.
Des élèves s'y installent avec des BD et revues. Je clique alors sur le player de la première poésie du midi ... les élèves se retournent, dont une pas très contente, sourcils froncés.
-" madame, c'est quoi ?"
- " de la poésie.... c'est trop fort ?"
La poésie les dérange mais je persiste et signe et continue de diffuser mes poésies en interrompant ce que je fais toutes les 1 à 2' afin de choisir une nouvelle poésie intéressante.

Un moment, un élève m'interpelle:
- "madame, c'est la poésie sur l'escargot?"

Lundi, une poésie parlait d'escargot ...

Regonflée à bloc, les poésies ont encore envahi l'espace sonore du CDI jeudi et vendredi midi.
Et ce sera encore le cas la semaine prochaine.

Quant à l'année prochaine, j'essaierai d'adopter une autre stratégie en prévoyant à l'avance les poésies à diffuser. Par exemple, si j'avais anticipé, j'aurai pu télécharger plusieurs poésies, les monter les unes après les autres sur une seule piste audio, l'enregistrer en MP3 puis la diffuser en ne cliquant qu'une seule et unique fois sur le player. J'aurai pu ... 
Peut-être que je devrais le faire au lieu d'écrire ce billet !

Un autre site très bien pour les poésies audio que je viens juste de découvrir avec des voix différentes et gaies ... 
 

13/03/2013

Pour une fois, je ne parle pas podcast !

                 Le site DocsPourDocs a créé une nouvelle rubrique "portraits de Docs". J'ai la chance de la baptiser ... Un grand merci à l'équipe de DocsPourDocs dont MDD qui a eu cette excellente idée. Cette interview a été l'occasion de réfléchir encore plus à ce que je fais et pourquoi je le fais, au contenu de ce blog et à sa raison d'être. Nous n'avons pas le temps de vraiment réfléchir en détails à tout ce qui nous motive à créer, construire, produire ... sauf lorsqu'on nous y oblige. Cette obligation devrait donc être obligatoire car très profitable.

J'en profite aussi pour remercier le cafépédagogique pour les nombreuses mises en avant sur son site. Bien entendu, j'ai vite envoyé le lien à mes parents à chaque fois ! Être prof, c'est être un peu élève toute sa vie ...

Quant à LN, c'est l'essence dans le moteur avec son enthousiasme constant.

Tout ça motive, ajouté à tous vos rescoopages, pinterestages, pearltressages et autres liages divers et variés ...








10/03/2013

Raconter une photo de presse

      rédigé le 10/03/2013
      modifié le 03/05/20113 
      ajout du lien IB base février 2014
       
             J'ai inscrit mon collège au projet du CDDP du Tarn "raconter une photo de presse" que j'avais mentionné dans un précédent billet.
Le projet de 2h sera réalisé avec des classes de et leur enseignant en histoire-géographie. (les dates seront définies afin que le projet s'insère dans ses cours au bon moment)
Le travail de lecture d'image pourra être fait en autonomie par les élèves car mon collège propose un atelier cinéma-audiovisuel de la 6° à la 3°. Ils ont donc déjà eu des séances sur la lecture d'image.


Ce projet va me permettre d'évaluer les élèves sur des items des compétences 1, 4, 5 et 7.


Objectifs :

  • Savoir lire une photographie
  • Savoir décrire une photographie à voix haute
  • Savoir dégager d’une photographie le discours du photographe
  • Savoir s’exprimer à voix haute dans le but d’informer


Déroulement :
1 heure

  • Explication de la séquence + lecture de la fiche-outil en 2 pages séparées, plus facile ensuite pour travailler)
  • 1 image par groupe de 4 élèves (soit 6 à 7 groupes)
  • Réflexion, écriture. 
  • Pour les groupes les plus rapides, conseils pour l'oral (le crayon dans la bouche pour mieux articuler, le débit, la respiration, le ton ... pas de fiche-outil, que des conseils oraux adaptés à chaque élève).


1 heure   

  • 30’ enregistrement (calcul : 7 groupes maxi X 3' de lecture maxi = 21' + les fous rire nerveux, les mauvais départs ...)
  • Puis écoute ( 7 x 3' = 21') + vote des 3 meilleurs podcasts + retour sur la séance


Production finale : le podcast
Phase d'écriture : la mise en scène du podcast :
Partir des émotions créées par la photographie pour ensuite analyser et réfléchir sur ce qui crée cette émotion (le travail du photographe en tant que preneur de vue d'une réalité à un moment donné et metteur en scène de cette réalité par des choix de composition de la prise de vue, le tout constituant le discours ou point de vue du photographe)

  • voix 1 : émotions
  • voix 2 : description de l’image
  • voix 3 : légende
  • voix 4 : « je m’appelle …. et je suis photographe. Je travaille pour...» Les élèves devront imaginer les minutes avant ou après la prise de la photo par le photographe et son point de vue, le message qu’il a voulu communiquer à travers sa photo en confrontant l'analyse de l'image et sa représentation de la réalité.
 

Phase orale : le travail de la voix par l'élève : 
 Réfléchir au ton à utiliser selon le texte à lire (socle commun bien sûr : comp 1 / lire : Adapter son mode de lecture à la nature du texte proposé et à l'objectif poursuivi.)
  • voix 1 : Mettre des mots sur des émotions et jouer l'émotion de chaque mot
  • voix 2 : ton neutre et objectif
  • voix 3 : ton journalistique en accentuant les mots importants et en marquant les fins de phrases.
  • voix 4 : lecture théâtralisée. L'élève doit se mettre à la place du photographe. On ne doit pas sentir qu'il lit un texte, ni qu'il joue un rôle.

Fiches-outils :

 
 
Y'a plus qu'à ...  

... et c'est fait ! Compte-rendu à lire sur Cactus Acide !
Séance commentée sur ID Base